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COMPÉTITON

COME UN GATTO IN TANGENZIALE de Riccardo Milani

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Scénario : Furio Andreotti, Giulia Calenda, 

Paola Cortellesi, Riccardo Milani

Image : Saverio Guarna

Montage : Patrizia Ceresani, Francesco Renda

Musique : Andrea Guerra

Interprétation : Paola Cortellesi, Antonio Albanese, 

Sonia Bergamasco, Luca Angeletti, Antonio D’Ausilio, Alice Maselli, Simone De Branchi, Claudio Amendola

Production : Wildside, Vision Distribution 

en collaboration avec Sky Cinema

Vente à l’étranger : True Colors

Année : 2017

Durée : 1 h 38

Agnese et Alessio ont 15 ans, ils sont amoureux mais leurs parents ne cautionnent pas cette relation. Giovanni (Antonio Albanese), le père d’Agnese, s’occupe d’analyses politiques publiques et sociales et travaille de concert avec le gouvernement pour accéder aux financements du Parlement européen destinés aux banlieues. C’est un fervent défenseur de l’intégration mais il vit malgré tout dans le centre historique de Rome. Monica (Paola Cortellesi), la mère d’Alessio, vit dans une banlieue difficile de Rome. C’est une femme du peuple exubérante et pétillante qui ne mâche pas ses mots. Elle travaille dans une cantine pour personnes âgées et peine à joindre les deux bouts. Elle met un point d’honneur à payer ses factures malgré un mari en prison et ses deux sœurs à charge. Absolument tout les sépare, sauf l’objectif commun de mettre fin à la relation entre leurs enfants. Pour cela chacun devra entrer dans le monde de l’autre.

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BENEDETTA FOLLIA  de Carlo Verdone

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Scénario : Carlo Verdone, Nicola Guaglianone, Menotti

Image : Arnoldo Catinari

Montage : Pietro Morana

Musique : Michele Braga, Tommy Caputo

Interprétation : Carlo Verdone, Ilenia Pastorelli, 

Maria Pia Calzone, Lucrezia Lante della Rovere, 

Paola Minaccioni, Elisa Di Eusanio, Francesca Manzini, Piero Concilietti Fracassi

Producteur : Aurelio De Laurentiis, Luigi De Laurentiis

Production : Filmauro

Vente à l’étranger : True Colors

Année : 2018

Durée : 1 h 49

Rome. Guglielmo (Carlo Verdone) est l’heureux propriétaire d’une boutique d’articles religieux et il habille aussi les plus hautes autorités ecclésiastiques. C’est un homme sans histoires, entièrement dévoué à sa famille, à son commerce et à l’Église. Mais voilà que le jour de ses noces d’argent Lidia (Lucrezia Lante della Rovere), sa femme, lui annonce qu’elle le quitte. Tout son univers s’effondre. Double complication pour Guglielmo, car Lidia s’en va vivre avec l’une des vendeuses de la boutique qu’il lui faut donc remplacer. Il cherche naturellement une personne qui présente bien, adaptée à sa clientèle de prélats et de religieuses. Mais finalement c’est Luna (Ilenia Pastorelli) qui est engagée. Jeune banlieusarde au langage exubérant, elle est comme un chien dans un jeu de quilles. En revanche, elle a une grande sensibilité et perçoit vite le mal-être de Guglielmo. Elle l’inscrit donc à un site de rencontres et organise ses rendez-vous. Une joyeuse sarabande s’enclenche et Guglielmo découvre un monde et un mode de vie qu’il ignorait.

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IO C’È de Alessandro Aronadio

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Scénario : Alessandro Aronadio, Renatio Sannio, 

Edoardo Leo, Valerio Cilio

Image : Timoty Aliprandi

Montage : Pietro Morana

Musique : Santi Pulvirenti

Interprétation : Edoardo Leo, Margherita Buy, 

Giuseppe Battiston, Massimiliano Bruno, Giulia Michelini

Producteur : Fulvio et Federica Lucisano

Production : Italian International Film, Vision Distribution

Vente à l’étranger : True Colours

Année : 2018

Durée : 1 h 40

Après de belles années de rentabilité, le Bed & Breakfast « Miracolo Italiano » de Massimo (Edoardo Leo) et Adriana (Margherita Buy) est en faillite. Comment faire pour attirer de nouveau les clients ? Massimo trouve la solution en s’inspirant du couvent d’en face qui lui se porte à merveille. Les religieuses offrent le gîte et le couvert aux pèlerins, migrants et autres visiteurs en échange d’une donation. Et comme donation équivaut à une exonération d’impôts... Avec sa sœur aux finances, Massimo transforme donc son établissement en lieu de culte et crée sa propre religion avec l’aide de Marco (Giuseppe Battiston), idéologue et écrivain sans lecteurs. À eux trois ils fondent la première religion née dans le seul but de payer moins d’impôts. Une arnaque qui fonctionne tellement bien que Massimo ne sait plus comment y mettre un terme !

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SONO TORNATO de Luca Miniero

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Scénario : Luca Miniero, Nicola Guaglianone

Image : Guido Michelotti

Montage : Valentina Mariani

Musique : Pasquale Catalano

Interprétation : Massimo Popolizio, Frank Matano, Stefania Rocca, Gioele Dix, Eleonora Belcamino, 

Ariella Reggio, Massimo De Lorenzo, Giancarlo Ratti

Producteur : Marco Cohen, Fabrizio Donvito, 

Benedetto Habib

Production : Indiana Production, Vision Distribution

Vente à l’étranger : True Colors

Année : 2018

Durée : 1 h 40

Plus de 70 ans après sa disparition voilà que Benito Mussolini (Massimo Popolizio) revient. Il n’a pas changé : même uniforme, mêmes idées, même obsession, même idéal fasciste. Seulement voilà, nous sommes en 2018, la guerre est terminée depuis longtemps et le monde a bien changé. Andrea Canaletti (Frank Matano) est un jeune réalisateur de documentaire en manque de succès. Lorsqu’il rencontre Mussolini il le prend pour un comique et arrive à le convaincre de tourner un documentaire sur lui. Ensemble ils parcourent l’Italie à la rencontre des Italiens, mais c’est de retour à Rome, lorsqu’Andrea présente le Duce aux dirigeants de la chaîne de télévision où il a travaillé, que celui-ci prend pleinement conscience qu’il peut de nouveau conquérir le peuple. 

HOTEL GAGARIN de Simone Spada

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Scénario : Simone Spada, Lorenzo Rossi Espagnet

Image : Maurizio Calvesi

Montage : Clelio Benevento

Musique : Maurizio Filardo

Interprétation : Claudio Amendola, Luca Argentero, Giuseppe Battiston, Barbora Bobulova, Silvia D’Amico, Caterina Shulha, Philippe Leroy

Producteur : Marco Belardi

Vente à l’étranger : Fandango

Année : 2018

Durée : 1 h 33

Elio (Claudio Amendola), Sergio (Luca Argentero), Nicola (Giuseppe Battiston), Valeria (Barbora Bobulova) et Patrizia (Silvia D’Amico) ont l’occasion unique de partir en Arménie pour participer au tournage d’un film écrit par Nicola. Chacun trouve dans cette aventure l’occasion de reprendre sa vie en main et rêve de gloire. Malheureusement, très vite, ils comprennent qu’ils ont été contactés par un soi-disant producteur qui n’hésite pas à partir avec l’argent en les abandonnant à l’Hôtel Gagarin situé en pleine campagne arménienne. Impossible de quitter cet environnement en plein hiver avec la guerre qui vient d’éclater. Tout le monde les a abandonnés. Ils sont prisonniers. Une situation grotesque dont ils tirent parti en réalisant les rêves des habitants du village voisin arrivés en masse à l’hôtel suite à une rumeur.

NAPOLI VELATA de Ferzan Özpetek

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Scénario : Gianni Romoli, Valia Santella, Ferzan Özpetek

Image : Gian Filippo Corticelli

Montage : Leonardo Alberto Moschetta

Musique : Pasquale Catalano

Interprétation : Giovanna Mezzogiorno, Alessandro Borghi, Anna Bonaiuto, Peppe Barra, Biagio Forestieri, Luisa Ranieri, Maria Pia Calzone, Carmine Recano, 

Lina Sastri, Isabella Ferrari

Producteur : Tilde Corsi, Gianni Romoli

Production : Warner Bros. Entertainment Italia, R&C Produzioni, Faros Film avec la contribution de la Regione Campania et Lazio

Vente à l’étranger : True Colors

Année : 2018

Durée : 1 h 53

Adriana (Giovanna Mezzogiorno) est médecin légiste. Sa vie bascule lorsqu’elle reconnaît sur sa table d’autopsie le corps d’Andrea (Alessandro Borghi) assassiné. Elle l’avait rencontré la veille lors d’une fête et ils avaient passé ensemble une nuit passionnée. Au petit matin ils s’étaient donné un rendez-vous auquel Andrea n’est pas venu. Adriana se retrouve malgré elle mêlée à l’enquête, et elle décide d’en mener une de son côté en essayant de comprendre qui était Andrea et pourquoi il était si fascinant. Son enquête la conduit au cœur d’une Naples profane et baroque où se pratiquent des rites ancestraux basés sur des superstitions. Les secrets de la ville se mêlent à ses propres secrets et Adriana n’a pas d’autre choix que de repenser sa vie et fouiller dans son propre passé.

I FIGLI DELLA NOTTE de Andrea De Sica

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Scénario : Andrea De Sica, Mariano Di Nardo, 

Gloria Malatesta

Image : Stefano Falivene

Montage : Alberto Masi

Décors : Dimitri Capuani

Musique : Andrea De Sica

Interpretation : Vincenzo Crea, Ludovico Succio, 

Fabrizio Rongione, Yuliia Sobol, Luigi Bignone, 

Pietro Monfreda, Michael-Bernhard Plattner, 

Dario Cantarelli

Producteurs : Marta Donzelli, Gregorio Paonessa, Joseph Rouschop, Valérie Bournonville

Production : Vivo film, Rai Cinema, Tarantula, 

avec la contribution du MiBACT, d’Eurimages, d’IDM Südtirol-Alto Adige Film Fund & Commission (BLS)

Vente à l’étranger : Reel Suspects

Année : 2017

Durée : 1 h 25

Giulio (Vincenzo Crea) est un adolescent de bonne famille que sa mère place dans un pensionnat d’élite spécialisé dans la formation des futures générations de décideurs. Il y vit le cauchemar de la solitude et de la discipline de fer, entre l’interdiction d’accéder à Internet et le bizutage plus que tacitement encouragé par les professeurs. Giulio se lie d’amitié avec Edoardo (Ludovico Succio), le plus rebelle de ses camarades. Leur amitié se renforce grace à des évasions nocturnes dont le seul objectif est une étrange boîte de nuit enfouie au fin fond d’une forêt. Là où la jeune Elena (Yuliia Sobol) se prostitue. Loin d’ignorer les transgressions de ses élèves, la direction du pensionnat surveille toutes leurs escapades, notamment à travers Mathias (Fabrizio Rongione), un éducateur très mystérieux.

NOME DI DONNA de Marco Tullio Giordana

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Scénario : Cristiana Mainardi, Marco Tullio Giordana

Image : Vincenzo Carpineta

Montage : Francesca Calvelli, Claudio Misantoni

Musique : Dario Marianelli

Interprétation : Cristiana Capotondi, Valerio Binasco, Stefano Scandaletti, Adriana Asti, Bebo Storti, Renato Sarti, Michela Cescon, Laura Marinoni, Patrizia Piccinini

Producteur : Lionello Cerri

Production : Lumière & Co, Celluloid Dreams, 

Rai Cinema

Vente à l’étranger : Celluloid Dreams

Année : 2018

Durée : 1 h 32

En Lombardie, non loin de Milan, l’Istituto Baratta est une maison de retraite pour gens très fortunés, installée dans une magnifique propriété. Nina (Cristiana Capotondi) est reçue par Don Ferrari (Bebo Storti), le chef du personnel, qui lui propose un CDD de femme de service. Le directeur de l’établissement, Marco Torri (Valerio Binasco), l’observe et la convoque un soir après son service. Nina est vaguement inquiète, ses collègues, presque toutes immigrées, sont évasives. Lorsqu’elle se présente au bureau de Torri après son service, il l’accueille avec bienveillance mais très vite il devient pressant. Elle se libère violemment et s’enfuit. Le lendemain on l’incite à démissionner mais elle veut s’accrocher, sûre de son bon droit. Nina décide d’attaquer en justice, s’attirant ainsi l’hostilité de toutes ses collègues qui la mettent en quarantaine.

DOPO LA GUERRA de Annarita Zambrano

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Scénario : Delphine Agut, Annarita Zambrano

Image : Laurent Brunet

Montage : Muriel Breton

Musique : Grégoire Hetzel

Interprétation : Giuseppe Battiston, Charlotte Cétaire, Barbora Bobulova, Fabrizio Ferracane, Maryline Canto, Elisabetta Piccolomini, Jean-Marc Barr

Producteur : Tom Dercourt, Stéphanie Douet, 

Mario Mazzarotto

Production : Sensito Films, Cinéma Defacto, Movimento Film, Nexus Factory avec la contribution du MiBACT 

et le soutien du CNC et des Régions Aquitaine et Emilia-Romagna

Distribution : Pyramide Films

Année : 2017

Durée : 1 h 32

 

Sélection officielle «Un certain regard» au Festival de Cannes 2017

Bologne 2002. La contestation contre la réforme du code du travail gronde à l’université. Un professeur est abattu par un terroriste se réclamant d’un mouvement créé au début des années 1980. Du coup, la justice s’intéresse à Marco Lamberti (Giuseppe Battiston), initiateur de cet ancien mouvement et en exil en France depuis vingt ans, mais aussi à sa famille restée en Italie. La France rompt avec la « doctrine Mitterrand » qui garantissait l’asile politique aux anciens terroristes italiens et accepte de l’extrader en Italie. Marco, avec sa fille âgée de 16 ans, Viola (Charlotte Cétaire), s’enfuit de Paris et trouve refuge dans une maison isolée en forêt. Il accorde une interview à une journaliste (Marilyne Canto) relayée par la presse italienne, ce qui relance un déchaînement de haine à son égard et bouleverse aussi la vie de sa mère (Elisabetta Piccolomini) et de sa sœur Anna (Barbora Bobulova), bien qu’elles aient perdu tout contact avec lui. Marco se procure des faux papiers et prépare son départ pour le Nicaragua. Comme il ne prête aucune attention à Viola, cette dernière, en pleine crise d’adolescence, voit sa vie basculer.

LA TERRA DELL’ ABBASTANZA de Fabio et Damiano D’Innocenzo

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Scénario : Fabio et Damiano D’Innocenzo

Image : Paolo Carnera

Montage : Marco Spotelini

Musique : Toni Bruna

Interprétation : Andrea Carpenzano, Matteo Olivetti, Milena Mancini, Luca Zingaretti, Max Tortora, 

Demetra Bellina, Michela De Rossi

Producteur : Agostino Saccà, Giuseppe Saccà, 

Maria Grazia Saccà

Production : Pepito Produzioni, Rai Cinema, 

avec la contribution du MiBACT

Vente à l’étranger : ARP Sélection

Année : 2018

Durée : 1 h 35

 

Prix du public au festival d’Annecy 2018

Prix de la critique au festival de Villerupt 2018

Banlieue de Rome. Manolo (Andrea Carpenzano) et Mirko (Matteo Olivetti) sont des amis inséparables. Ils sont élèves au lycée hôtelier et font des petits boulots. Un soir, en rentrant, Mirko renverse un piéton. Personne ne les a vus, Manolo lui fait prendre la fuite et l’amène chez Danilo (Max Tortora), son père, qui les calme et leur suggère de continuer comme si de rien n’était. Mais Danilo apprend que la victime est une balance recherchée par un clan mafieux. Il voit l’occasion de sa vie. En disant que c’était Manolo qui conduisait, père et fils sont intégrés dans le clan. Manolo est chargé de tuer un commerçant maghrébin dans le centre de Rome. Il fait recruter Mirko et ensemble ils exécutent le contrat. Tout d’un coup Mirko a de l’argent et peut soulager sa mère (Milena Mancini) qui n’est pas dupe de la provenance de cette fortune. Manolo et Mirko surveillent les prostituées du clan jusqu’au jour où le boss leur propose un nouveau contrat très dangereux.

UNA STORIA SENZA NOME de Roberto Andò

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Scénario : Roberto Andò, Angelo Pasquini, 

Giacomo Bendotti

Image : Maurizio Calvesi

Montage : Esmeralda Calabria

Musique : Marco Betta

Interprétation : Alessandro Gassman, 

Micaela Ramazzotti, Renato Carpentieri, Laura Morante, Jerzy Skolimowski, Antonio Catania, Gaetano Bruno, Marco Foschi, Martina Pensa

Producteur : Angelo Barbagallo, Patrick Sobelman

Production : Bibi Film, Agat Film, 

avec avec la contribution du MiBACT, 

avec le soutien de Regione Lazio

Année : 2018

Durée : 1 h 50

 

Sélection officielle à la Mostra de Venise 2018

Alessandro (Alessandro Gassman), est un scénariste célèbre mais en mal d’imagination. En réalité, depuis un certain temps, il a recours à Valeria (Micaela Ramazzotti), son prête-plume, une jeune femme effacée. Personne évidemment n’est au courant. Personne ? Pas si sûr. Un vieil homme (Renato Carpentieri) aborde Valeria et discrètement lui propose un sujet original basé sur un fait réel, le vol de la Nativité du Caravage, advenu en 1969 à Palerme. Le producteur est aux anges, il presse Alessandro d’achever son travail. Or au fur et à mesure que Micaela transcrit ce que son informateur lui passe, l’agitation gagne la mafia et le monde de la politique, tant ce scénario contient des éléments bien réels mais gardés secrets. Impossible de croire que ce ne soit que le fruit d’une imagination créative.

QUANTO BASTA de Francesco Falaschi

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Scénario : Francesco Falaschi, Filippo Bologna, 

Ugo Chiti, Federico Sperindei

Image : Stefano Falivene

Montage : Patrizio Marone

Musique : Paolo Vivaldi

Interprétation : Vinicio Marchioni, Valeria Solarino, 

Luigi Fedele, Nicola Siri, Mirko Frezza, Benedetta Porcaroli, Gianfranco Gallo, Alessandro Haber

Producteur : Guglielmo Marchetti

Production : Notorius Pictures Italia, Verdeoro, 

Gullane (BR)

Vente à l’étranger : Notorious Pictures

Année : 2018

Durée :  1 h 32

 

Prix du Public aux festival d’Ajaccio et de Toulouse

Arturo est un chef talentueux qui n’a plus de succès mais a des problèmes d’agressivité. Il devra donc effectuer des travaux d’intérêt général en donnant des cours de cuisine dans un centre pour autistes. Ce film à la fois drôle et émouvant permet à la comédie italienne de retrouver de la meilleure des manières ses lettres de noblesse. Il a connu un immense succès populaire en Italie et a été primé dans plusieurs festivals internationaux. Cette improbable amitié entre ce chef étoilé violent et un jeune garçon atteint du syndrome d’Asperger mais passionné de cuisine, ne laissera personne indifférent. Sans aucun pathos ni didactisme, c’est une comédie intelligente, subtile et bienveillante. 

L’acteur Luigi Fedele qui joue admirablement le jeune autiste avait été remarqué dans une autre comédie, «Piuma», qui fut présentée à Bastia lors d’un précédent Festival Italien. 

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